Msongo.org

 




"Msongo", ou plus souvent "duma" en swahili, "cheetah" en anglais... Le Guépard !...

Je vais essayer ici de rassembler le maximum de renseignements, données, liens, sur ce  magnifique félin
hélas aujourd'hui menacé et qui a commencé de me passionner depuis ce premier safari au Kenya
en juillet-août 2004. J'y suis retourné depuis en juillet 2006 et j'espère y retouurner en avril ou en août 2009...

N'hésitez pas à me contacter !
• pour me faire parvenir  vos photos, videos, documents personnels sur cet animal
  ou me communiquer les liens vers vos sites où ils figurent,
• pour m'indiquer toutes sources bibliographiques, documentations, sites internet,
  associations de protection, ONG, etc... concernant le guépard,
• Bref, pour me communiquer TOUT ce qui concerne le guépard !!!


Contact :




Quelques liens sur le guépard :

Cheetah Conservation Fund
Animal Info - Cheetah
Cheetah Spot
Wildlife Conservation Society
et surtout, sur ce site, "The Cheetah Watch Campaign"
et un fameux trombinoscope !
(Si vous partez en safari photo en Tanzanie et que vous vous intéressez un tant soit peu aux guépards,
vous devez voir ces pages afin d'aider ce programme d'observation des guépards,

simplement en leur envoyant vos photos de guépards, localisées et datées.)


Guépard...



Ecoutez le cris du guépard... Surprenant, non !?

Quelques photos personnelles prises en 2004 et 2006 dans la Réserve Nationale de Massaï Mara,
dans le Parc National d'Amboseli ainsi que dans la Réserve Nationale de Samburu :
photo guépard  Samburu  Masaï Mara  Masaï Mara


Si vous vous intéressez aux guépards, J'espère que vous n'avez pas manqué
le numéro de février 2005 de National Geographic France
spécial guépard et son DVD supplément : "Guépard : La Course Pour La Vie" !!!


• --> Retour à la page principale 




Avertissement !

Les éléments ci-dessous ont été traduits de cet excellent site
qui parle de toutes les espèces protégées ou en danger :
Animal-info.org
Ils sont protégés par un copyright : © 1999 - 2006 Animal Info

C'est naturellement avec leur autorisation bienveillante
que je mets en ligne ce texte.

Je vous invite d'ailleurs chaudement à consulter l'original
car je n'ai pas recopié ici les liens qu'il contient :
Animal-info.org - Guépard

Je vous remercierai aussi de votre indulgence quant-à mes erreur,
maladresses, contre-sens et imprecisions de traduction...
N'hésitez pas à me les signaler !




 
Animal Info - Le Guépard


Autres noms : 猎豹, チーター, Abo Shamani, Adele Amayas, Ala Bars, Asiaskii Gepard, Bogolo Bogolo, Chita, Daharab, Dingdingwe, Duma, Fahd, Fahd al Sayad, Fahad, Gepard, Cheetah, Guepardo, Gurk, Haramacad, Horkob, Hunting Leopard, Ihlosi, Jagluiperd, Kisakasaka, Koplon, Laggar, Lengau, Letlotse, Marukopta, Msongo, Myallen, Ngulule, Pulam, Pyatnistai Bars, Pyestrai, Rabbi, Siho, Tazy Palng, Tazy Prang, Yeoz, Yuz, Yuz Peleng, !A'o, /Uayb)

Nom scietifique : Acinonyx jubatus

Statut IUCN : Vulnérable




Table des Matières :

1°) Profil

2°) Quelques détails

3°) Statut et tendances (Statut IUCN, pays où on le trouve actuellement, taxinomie,
estimations de la population, historique de la répartition, menaces et raison du déclin)

4°) Données sur la biologie et l'écologie (taille et poids, habitat, âge de maturité, période de gestation,
saison des naissances, taux de natalité, premiers pas, émancipation, âge  maximum de fécondité,
âge maximum, régime alimentaire, comportement, organisation sociale, Répartition des âge
et des sexes, mortalité et survie, densité et territoire, génétique, caractéristiques de population)

5°)  Références





1°) Profil

Photos : 1 mère et 4 petits (Jpeg - 32 ko), et une coalition de 3 mâles (jpeg - 29 ko) (IUCN Cat Spec. Group)

Le guépard est bâti pour la vitesse, avec un cage thorax bien profond, une taille de guêpe, et des membres proportionnellement plus longs que les autres grands félins. Il pèse habituellement de 40 à 60 kilogrammes (88 à 132 livres). Le guépard vit là où il y a une grande population de petit ou de moyens ongulés et où la végétation n'est pas trop dense ou le terrain trop accidenté. Il préfère les terrains à moitié à découvert, mais il peut également survivre dans les plaines sèches et ouvertes. Les gazelles sont généralement ses proies principales, les espèces variant selon les régions.

Autrefois, les guépards se répartissaient dans l'ensemble de l'Afrique et du Moyen-Orient, à travers le Tajikistan au Nord et l'Inde au Sud-Est. Actuellement, dans toute ses aires de répartition exceptée l'Afrique, il a été exterminé ou est au bord de l'extinction. En Afrique sub-saharien, bien qu'il survive dans la plupart de ses habitats originels, le guépard s'y trouve en nombres beaucoup plus réduits, et il continue à diminuer. Les populations les plus significatives survivent maintenant au Kenya et en Tanzanie en Afrique de l'Est, et en Namibie et au Botswana en Afrique australe.

Dans le passé, la soustraction des guépard de l'état sauvage vers la captivité, la chasse sportive et le marché de la fourrure ont tous contribué au déclin de l'espèce. Son habitat a été réduit par l'agriculture, la dégradation des territoires et la concurrence pour la nourriture, qu'entraîne l'accroissement de l'habitat par les populations humaines. Actuellement, en Afrique sub-désertique, le guépard est très gravement menacé, à cause de ses prédations sur le bétail, et par épuisement de sa base vitale de proies ongulées.




2°) Quelques détails

Dans toute l'Afrique du Nord, l'Asie du Sud-Ouest, et même en Europe, des guépards captifs ont été gardés en captivité par l'aristocratie et dressés pour chasser, cette pratique remontant à environ 5000 ans chez les sumériens (Nowell et Jackson 1996). Dans certaines parties du Moyen-Orient, les guépards étaient les compagnons de chasse préférés des nantis. Ils ont été employés en Mésopotamie au troisième millénaire avant Jésus Christ, dans la troisième dynastie égyptienne, et en Crête. Les croisés virent de telles chasses à la gazelle, avec des guépard (Cat Survival Trust 1998). En Inde, on a dit que l'empereur Moghol, Akbar, maintenait une écurie de chasse de 1000 guépards (Stuart et Stuart 1996).

Le guépard se distingue aisément de ses cousins tachetés par ses "larmiers", ces épaisses lignes noires s'étendant du coin intérieur de chaque oeil au coin externe de la bouche.

Étymologie : le terme anglais "cheetah " vient de l'hindi «"Tchita", signifiant "tacheté ".

En principe le guépard n'attaque pas l'homme (Schuhmacher 1967).

Le Fonds de Conservation des Guépards (Cheetah Conservation Fund) ont lancé un programme de chiens de protection du bétail, où des chiens de berger d'Anatolie ont été élevés puis placés chez les fermiers locaux (en Namibie) comme gardiens de troupeau. Ce fut un succès, réduisant ainsi les pertes de prédateurs (Marker & Dickman 2003).




3°) Statut et tendances

Statut IUCN :
Des années 70 à 1994 : Vulnérable
De 1996 à 2000 : Vulnérable (critères A 1d + 2d, C 1)
De 2001 à 2004 : Vulnérable (critère : C 2a(i)) (tendance de la population : en déclin (IUCN 2004)


Pays où les guépards se trouvent actuellement :
2004 : apparaît  en Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, République démocratique du Congo, Egypte, Érythrée, Ethiopie, Iran, Kenya, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Somalie, Afrique du Sud, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie, et Zimbabwe. Peut être éteint en Afghanistan, en Irak, en Libye, au Maroc, et au Sénégal. (de Smet 2003, IUCN 2004)


Taxonomie :
Des analyses génétiques récentes ont mené à la proposition que tous les félins modernes peuvent être placés dans huit lignées qui trouve son origine il y a 6.2 à 10.8 millions d'années. Le guépard est placé dans la "lignée du puma", qui a divergé de ses ancêtres comme lignée à part entière il y a 7.2 millions d'années. La "lignée du puma" inclut également le puma et le jaguarondi. (Johnson et autres. 2006)


Estimations des populations :
(Les chiffres donnés sont pour les populations sauvages uniquement)
Monde :
Fin du 19ème siècle : 100 000 (N. Myers, cité dans Nowak 1999)
Fin des années 50: estimée à 28 000 (Seidensticker & Lumpkin 1991)
Début des années 70 : approximativement 14 000 (Seidensticker & Lumpkin 1991)
1976: peut-être moins de 15 000 au total, avec une fourchette probable entre 8 000 et 25 000 (Afrique) (IUCN 1976)
1984: 25 000 (Nowell & Jackson 1996)
1985: L'estimation  démographique des guépards varie considérablement entre 1 500 et 25 000 animaux (O'Brien et autres 1985)
1987: 10 000 à 15 000 (Nowak 1999)
1991: 9 000 à 12 000 (Nowell & Jackson 1995)
2001: 12 500 (Marker 2001)

Algérie :
1995 : Plusieurs douzaine (Nowell et Jackson 1995)

Iran :
1976 : Plus de 250 (IUCN 1976)
1991 : Probablement 200 (Seidensticker et Lumpkin 1991)
1992 : Moins de 50 (Nowell et Jackson 1996)
1996 : Moins de 100 (P. Jackson, cité dans nouvelles 1996 de chat)
1998 : 50 à 100 (Jackson 1998a)
2002 : Moins de 60 (Schaller 2002)
2004 : Approximativement 50 individus matures (IUCN 2004)

Namibie :
1977 : Au moins 5000 (Nowell et Jackson 1995)
1987 : 2500 (Nowell et Jackson 1995)
1996 : 2000 à 3000 (Stuart et Stuart 1996)
2000 : Approximativement 2500 (Kelly & Durant 2000)

Niger :
1991 : 200 (Nowell et Jackson 1996)

Afrique du Sud :
1993 : 260 (populations princimalement dans le Parc National de Gemsboks du Kalahari et dans le Parc National de Kruger) (Stuart et Stuart 1996)
2003 : peut-être moins de 500 (Magill 2003)

Zimbabwe :
1988 : 470 (Oryx 1988j)


Historique de la distribution :
De par la passé, le guépard se répartissait dans l'ensemble de l'Afrique et du Moyen-Orient, à travers le Tajikistan au Nord et en Inde dans le sud-Est. Bien qu'il ait été nombreux au 18ème siècle en Inde, le guépard devint plus rare au 19ème siècle, et les derniers recensement crédibles des guépards les observés en Inde ont eu lieu dans les années 1960 (Chavda 1994). Dans les années 70, il apparaissait toujours dans des secteurs arides du Turkmenistan, à la frontière Nord-Ouest de l'Afghanistan, et dans la moitié orientale de l'Iran (IUCN 1976). Actuellement, dans tous ses territoires hors d'Afrique, il a été exterminé ou est au bord de l'extinction (Kingdon 1997).

Autrefois le guépard se trouvait dans les habitats de l'ensemble de l'Afrique, excepté dans les plaines de forêt tropicale. Il a pénétré profondément dans le Sahara, où des populations résiduelles survivent toujours en Algérie méridionale et au Nord du Niger. Son aire de répartition sub-saharienne se trouve maintenant sérieusement fragmentée, en particulier en Afrique occidentale, où les densités globales sont très basses. Les deux principaux blocs de population sont situés en Afrique australe et orientale et. Le point intéressant est qu'ils se trouvent de loin en plus grands nombres en dehors des grands secteurs de conservation. C'est probablement parce que d'autres grands prédateurs, en particulier les lions, atteignent des densités relativement élevées dans des parcs et les réserves et que les guépards ne peuvent pas concurrencer ces animaux plus puissants. Bien qu'il survive dans beaucoup de zones de ses anciennes zones de distribution, on le trouve en nombres beaucoup réduits, et qui continuent à diminuer. Les populations les plus significatives survivent maintenant au Kenya et en Tanzanie en Afrique de l'Est ainsi qu'en Namibie et au Botswana en Afrique australe.


Cartes de distribution :
L'Afrique sous-saharien (JPEG de 57 ko) (groupe de spécialistes des félins de l'IUCN)
Afrique du Nord et Asie du Sud-Ouest Asie (JPEG de 63 ko) (groupe de spécialistes des félins de l'IUCN)


Menaces et raisons de déclin :
Dans le passé, la déplacement des guépards du l'état sauvage à la la captivité, la chasse sportive, et le marché de la fourrure ont tous contribué à un déclin de l'espèce. Son habitat a été réduit par l'agriculture,  la dégradation des territoires et la concurrence pour la nourriture, qu'entraîne l'accroissement de l'habitat par les populations humaines.

Actuellement, le Guépard est menacé par la perte de son cheptel de proies par des activités humaines et la chasse. Il est persécuté parce qu'on le considère comme une menace pour le bétail. Le surpâturage du bétail a un effet négatif sur son habitat. (IUCN 2004)




4°) Données biologiques et l'écologiques

Taille et poids :
La longueur de la tête et du corps d'un guépard est de 1,1 à 1,5 m (3,5 à 5 pieds). Il pèse de 30 à 72 kilogrammes (en moyenne 40 à 60 kg) (66 à 160 livres (en moyenne 88 à 132 livres)); les mâles sont plus lourds que des femelles (Stuart et Stuart 1996).


Habitat :
Les guépards se trouvent principalement dans toutes les régions les plus sèches de l'Afrique sub-saharienne. Ils ne sont pas généralement lié aux habitats forestiers : on en trouve seulement légèrement dans les zones plus humides des régions boisées de miombo qui couvrent beaucoup de l'Afrique australe centrale, et sont absents de la ceinture de savane arborée de soudano-guinéenne de l'Afrique occidentale. Cependant, bien qu'on observe des guépards plus souvent dans les plaines herbeuses ouvertes, ils ont également une utilisation étendue du bush, des buissons, et des régions boisées ouvertes. Ils préfèrent probablement ne mosaïque de zones boisées et de prairie. Elles montent jusqu'à 1500 m (4900 ') dans les montagnes de l'Ethiopie. (Nowell et Jackson 1996)

Le guépard fut autrefois largement distribué à travers les parties nord-africaines et asiatiques de son aire de répartition, absent seulement des plaines et massifs de sable étendue , et des secteurs denses en arbres et en végétations arbustives. Actuellement, on le trouve la plupart du temps dans des territoires montagneux  du Sahara méridional, bien qu'il puisse étendre ses territoires dans les plaines arénacées où il y a suffisamment de proies. On a observé des guépards en altitude jusqu'à 2000 m (6600 ') dans ces montagnes rocheuses. En Iran, les guépards sont se trouvent principalement dans la steppe arbustive centrale, une large zone de buissons et de prairies où sont localisées la plupart des villes iraniennes. (Nowell et Jackson 1996)

N'importe quelle grande population de petits ou moyens-petits ongulés peut convenir au guépard si la végétation n'est pas trop dense ou le sol trop accidenté. Une couverture variée est préférée, mais le guépard peut également survivre sur les plaines sèches et ouvertes. (Kingdon 1997) Le guépard est l'une des espèces "afromontanes" (qui vivent dans les montagnes d'Afrique et du Sud de la péninsule arabique), de la corne de l'Afrique, et des points névralgiques et sensibles de biodiversité Irano-Anatolien, et du Maputaland-Pondoland-Albany (Afrique du Sud) (Cons. Intl. 2005) aussi bien que les 200 éco-régions globales de savanes à acacias d'Afrique de l'Est (Olson et Dinerstein 1998, Olson et Dinerstein 1999).


Àge de maturité :
femelles : 24 à 36 mois; mâles 30 à 36 mois (Nowell et Jackson 1996).


Période de gestation :
90 à 98 jours.


Saison des naissances :
Tout au long de l'année, bien que des pics de naissances aient été rapportés pendant la saison des pluies dans le Serengeti (Nowell et Jackson 1996).


Taux de natalité :
Tailles des portées :
4,2 (à l'âge de 1 à 3 mois) sur les pâturages de Namibie; 3,5 (à l'âge de 6 à 35 jours) - 2,6 (à l'âge de 3 mois) dans le Serengeti (Nowell et Jackson 1996)
4,0 (à l'âge 10 mois) (Namibie) (Kelly & Durant 2000)
3.5 en moyenne (1 à 6 mois) (Kelly & Durant 2000)
3.9 en moyenne (Afrique du Sud, 1973 à 1977) (Laurenson et autres. 1992)

Intervalle internaissances :
15 - 19 mois (Nowell et Jackson 1996).
Les femelles entrent aisément en oestrus et conçoivent après avoir perdu une portée. En moyenne, les femelles se sont accouplées dans un délai de 3 semaines après avoir perdu la portée précédente (Laurenson et autres. 1992).

Probabilité que les femelles donnent naissance à des portées de 1, 2, 3, 4, 5, ou 6 petits :
1 animal : 0.0375 ;
2 animaux : 0.0375 ;
3 animaux : 0.4000 ;
4 animaux : 0.3200 ;
5 animaux : 0.200 ;
6 animaux : 0.0050
(Laurenson 1992, cité dans Kelly & Durant 2000).

"Si une mère perd ses chatons, elle peut redevenir féconde et concevoir rapidement à nouveau [3 semaines en moyenne comme indiqué ci-dessus]. Par conséquent on suppose qu'une mère guépard pourrait donner naissance à un maximum de trois portées par année. Taille moyenne des portées de 3.5 animaux avec une fourchette de 1 à 6 petits. Par conséquent un guépard a pourrait concevoir un maximum de 18 petits par an. Nous avons calculé les chances des tailles de portées annuelles de 0 à 18 petits :
Probabilité qu'une femelle donne le jour à 0, 1, 2... 18 petits par an :
00 petits par an :    0.1260
01 petits par an :    0.0141
02 petits par an :    0.0146
03 petits par an :    0.1515
04 petits par an :    0.1321
05 petits par an :    0.0956
06 petits par an :    0.0769
07 petits par an :    0.1044
08 petits par an :    0.1045
09 petits par an :    0.0646
10 petits par an :    0.0407
11 petits par an :    0.0303
12 petits par an :    0.0240
13 petits par an :    0.0141
14 petits par an :    0.0052
15 petits par an :    0.0012
16 petits par an :    0.0001
17 petits par an :    0.0000
18 petits par an :    0.0000"
(Kelly & Durant 2000)

Nombre moyen estimé de petits à l'année :
5,4 (Kelly & Durant 2000)

Proportion de femelles mettant bas chaque année :
0.8740 (Kelly & Durant 2000).


Premiers pas :
Les jeunes guépards naissent dans les autres herbes, dans les bosquets ou dans un terrier provisoire" emprunté" (Kingdon 1997). Cela prend environ trois ans pour que les guépards du Serengeti deviennent de bons chasseurs. Souvent ils ne se tapissent pas au sol et ainsi sont vus par leur proie. Ils commencent également leurs poursuites trop tôt et abandonnent les chasses prématurément. (Cat Survival Trust 1998)


Émancipation :
La durée pendant laquelle un jeune reste dépendant de sa mère varie beaucoup. Certains restent avec elle jusqu'à 20 mois; d'autres sont indépendants à à peine plus d'un an, avec un âge moyen d'indépendance d'environ 18 mois. Après que la progéniture prenne congé de leur mère, ils demeurent ensemble en tant que groupe fraternel pendant une moyenne d'environ 6 mois. Les femelles se séparent de leur fratrie à l'âge d'environ 2 ans (habituellement entre 23 et 27 mois). Les frères restent habituellement ensemble dans des groupes de célibataires appelées  "coalitions". (Laurenson et autres. 1992, Nowell et Jackson 1996, Kingdon 1997).
 
Les mâles se dispersent beaucoup plus loin que les femelles, souvent à plus de 20 kilomètres (12 milles) (Cat Survival Trust 1998).


Âge reproducteur maximum :
Femelles : 12 ans (Kelly & Durant 2000).
Mâles : Jusqu'à 14 ans (captivité) (Nowell et Jackson 1996).


Âge maximum :
12 à 14 ans (jusqu'à 21 ans en captivité). Cependant, l'espérance de vie moyenne d'une femelle, étant de 3 ans dans le Serengeti, a été estimée seulement à 3,9 années additionnelles. (Nowell et Jackson 1996)


Régime alimentaire  :
Les gazelles sont généralement les proies principales. En Afrique de l'Est, la proie principale des guépards est la gazelle de Thomson sur les plaines (Serengeti) et l'impala dans les régions boisées. Dans le bush aride du Nord du Kenya, le petit kudu, le gérénuk, et le dik-dik ont été identifiés comme les principales proies. En Afrique australe, la proie principale se compose de springboks (Nord-Est du Botswana, Namibie, Afrique du Sud); de petits du grand koudou et de phacochères (Namibie); d'impalas, et de puku. Les guépards sont également connus pour attraper de plus petites proies, en particulier des lièvres, et les coalitions masculines prennent souvent des proies beaucoup plus grandes telle que des gnous. En Inde, les guépards prennent principalement des Antilopes pallas et des gazelles chinkara, mais étaient également connus pour attaquer l'Antilope nilgaut mais aussi des chèvres domestiques et les moutons. Au Turkmenistan, les guépards prenaient principalement des Gazelles à goitre, et la disparition des guépards de ce secteur est fortement lié au déclin des gazelles au milieu des années 1990. En Iran, à l'extérieur des secteurs protégés avec des populations de gazelle, on  rapporte que les proies principales du guépard sont les lièvres, une source abondante de nourriture parce qu'ils ne sont habituellement pas chassés par les musulmans. (Nowell et Jackson 1996) au Niger, les proies convenables incluent la gazelle de Dorcas, la jeune gazelle de dama, les moutons de Barbarie et les lièvres du Cap (Claro et Sissler 2003).

Les guépards sont bien adaptés à la vie dans les environnements arides. Ils ne sont pas obligés de boire et, dans le désert du Kalahari on a estimé qu'ils parcouraient une moyenne de 82 kilomètres (51 milles) entre 2 prise d'eau. On les a observé pour répondre à leurs exigences d'humidité, buvant le sang ou l'urine de leur proie, ou en mangeant des melons de tsama. (Nowell et Jackson 1996)


Comportement :
Certains aspects du comportement du guépard peuvent être expliqués comme des adaptations pour concurrencer l'autre grand prédateurs sympatriques, en particulier lions et hyènes. Les guépards sont principalement diurnes, probablement parce que les prédateurs concurrents sont nocturnes. Les Guépards abandonnent souvent leurs prises aux lions et aux hyènes. Il y a des indices préliminaire que les guépards demeureront près de grandes prises, plutôt que de les abandonner après avoir mangé à leur suffisance, dans les terrains de pâturage de Namibie où on a éliminé les lions et les hyènes. (Nowell et Jackson 1996)

Dans les montagnes du Hoggar en Algérie, on rapporte que des guépards se déplacent constamment d'une vallée à l'autre, mais qu'ils montrent un comportement territorial en marquant des arbres (la plupart du temps Tamarix) avec leurs fèces et en les griffant (acacia). Ils se reposent sous ces arbres ou s'allongent sur les branches horizontales inférieures. Ils chassent la nuit. (de Smet 2003)

Approximativement la moitié des tentatives de chasse sont réussies (Cat Survival Trust 1998). Le taux de succès pour des chasses sur des gazelles de tous les âges était de 70% (Schaller 1972).

Le guépard est le mammifère terrestre le plus rapide. Un guépard captif a été chronométré à exactement 110 km/h (68 M/H) Sur une courte distance. À l'état sauvage, sur 78 chasses mesurées et chronométrées, la vitesse maximale était de 87 km/h (54 M/H). Sa vitesse maximale atteinte, un guépard s'épuise rapidement. (Nowell et Jackson 1996)


Organisation sociale :
On a observé un plus grand degré de sociabilité parmi les guépards que pour la plupart des félins sauvages, excepté le lion. Frères et soeurs de même portée tendent à rester ensemble pendant environ six mois après émancipation de leur mère. La maturité atteinte, les femelles se séparent du groupe, mais les compagnons de portée mâles peuvent rester ensemble en "coalitions", défendants parfois des territoires. Ces coalitions, en particulier des trios, peuvent inclure des mâles non-aparentés, avec une fréquence de ce type de regroupement estimée à 15% dans le Serengeti. Les mâles coalisés sont plus aptes que les mâles solitaires à gagner et conserver des territoires; les mâles non-territoriaux vivent une existence nomade et errent sur de grands espaces. Des mâles territoriaux se sont avérés être en meilleur état physiologique et semblaient avoir meilleur accès aux femelles pendant les périodes de concentration des gazelle. De grands groupes de jusqu'à 14-19 cheetahs (petits compris) ont été observés de temps en temps dans des régions de l'Afrique australe ou orientale et où d'autres grands prédateurs ont été éradiqués. Les adultes, mâles solitaires et femelles sont semi-nomades, avec des territoires étendus et se recoupant. (Nowell et Jackson 1996)


Répartition des âge et des sexes :
Rapport des sexe :
petits : 1 mâle pour 0,95 femelle (n = 117);
adultes et sub-adultes émancipés : 1 mâle pour 1,9 femelles (n = 169) (Nowell et Jackson 1996).

Le rapport entre les sexes des jeunes dans la tanière n'a pas différé statistiquement de l'unité (51 mâles, de 39 femelles) (Laurenson et autres. 1992).

La population dans son ensemble était composée de21 % de mâles, des 47 % de femelles, et des 32 % de jeunes. 44% des jeunes étaient grands, 12 à 16 mois. (Schaller 1972)


Mortalité et survie :
Probabilité annuelle de survie :
Juvénile (0 - 1 ans) : 0.10 (variance = 0.0020) ("optimiste");
Adolescent (1 à 2 ans) : 0.65 (variance = 0.084);
Adulte : 0.85 (variance = 0.0041)
(Kelly et Durant 2000).

11% des petits ont survécu jusqu'à 4 mois ;
4 à 5.6% des petits ont survécu jusqu'à l'indépendance à 14 mois
(Laurenson 1994, cité dans Kelly et Durant 2000).

La mortalité de la naissance à l'indépendance est entre 90 et 98% (Laurenson et autres. 1992).

Mortalité juvénile :
73% des décès de petits étaient dus à la prédation (principalement des lions) (Nowell et Jackson 1996).


Densité et territoire :
Densité :
Serengeti : 1 animal pour 102 à 127 kilomètres carrés (39 à 48 milles carrés) (Schaller 1972)
Serengeti : territoire moyen des femelles : 833 kilomètres carrés (322 milles carrés) (Kelly et Durant 2000).
Ranchlands de Namibie : 1500 kilomètres carrés (580 milles carrés) (femelles), 800 kilomètres carrés (310 milles carrés) (mâles) (Stuart et Stuart 1996)
Parc national Kruger (Afrique du Sud) (où les espèces de proie sont non migratoires) : moyenne : 175 kilomètres carrés (68 milles carrés) (femelles et mâles) (Stuart et Stuart 1996).

Territoire :
Coalitions de mâles : 12 à 36 kilomètres carrés (jusqu'à 150 kilomètres carrés) (4,6 à 14 milles carrés (jusqu'à 58 milles carrés)) (Serengeti) (Nowell et Jackson 1996).


Génétique :
La recherche génétique a démontré que les guépards libres ou en captivité montrent un très haut niveau d'homogénéité de leur ADN, comme des souris de laboratoire. Le guépard semble avoir souffert d'une série de goulots d'étranglement graves de population dans son histoire, avec la première et la plus significative occurrence probablement pendant les extinctions de la fin du pléistocène, il y a environ 10000 ans. Il a été argumenté que ce manque de diversité génétique peut rendre le guépard une espèce particulièrement vulnérable. Cependant, il n'y a aucune preuve que sa reproduction est compromise dans le monde sauvage. (Nowell et Jackson 1996)

Pourcentage de points de polymorphisme : 0,0;
Moyenne d'hétérozygosité : 0,0 (O'Brien et autres. 1985).


Caractéristiques de population :
La population du Serengeti ne semble pas montrer de signes de dépendance de densité (Kelly et Durant 2000).




5°) References

Arkive, Cat News 1996, Cat News 1997c, Cat Survival Trust 1998, Chavda 1994, Claro & Sissler 2003, Cons. Intl. 2005, de Smet 2003, Guggisberg 1975, IUCN 1976, IUCN 1994, IUCN 1996, IUCN 2000, IUCN 2003a, IUCN 2004, IUCN Cat Spec. Group, Jackson 1998a, Johnson et al.  2006, Kelly 2001, Kelly & Durant 2000, Kingdon 1997, Kitchener 1991, Kruuk & Turner 1967, Laurenson et al. 1992, Magill 2003, Marker 2001, Nowak 1999, Nowell & Jackson 1995, Nowell & Jackson 1996, O'Brien et al. 1985, Olson & Dinerstein 1998, Olson & Dinerstein 1999, Oryx 1988j, Patuxent Wildl. Res. Ctr., Schaller 1972, Schaller 2001, Schaller 2002, Schuhmacher 1967, Seidensticker & Lumpkin 1991, Stuart & Stuart 1996.





Par  Paul Massicot - Dernière modification: 21 mars 2006
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